J’entame une nouvelle lecture de la célèbre collection « A BOOK APART » avec le livre « Métier Web Designer de Mike Monteiro ». La quatrième de couverture ainsi que l’introduction donne envie d’en connaitre le contenu et de découvrir tous les bons conseils de ce Designer Web, cofondateur de l’agence Mule Design, pour exceller en tant que tel.
Plus d’informations sur le livre « Métier Web Designer » :
« UN DESIGNER RÉSOUT DES PROBLÈMES AVEC DES CONTRAINTES DONNÉES »
Table des matières
Qu’est ce qu’un designer ?
Ce premier chapitre, rappelle précisément ce qu’est un designer. Le rôle du designer est d’apporter une solution à un problème donné en apportant une touche d’esthétique dans le but d’améliorer la vie des gens.
Contrairement à une idée répandue, les designers ne sont pas des artistes. Nous employons des méthodes artistiques pour visualiser une réflexion et un processus, mais à la différence des artistes, nous travaillons pour résoudre le problème d’un client, pas pour présenter notre vision du monde. Nous adorons les contraintes, mais nous détestons les compromis. Pour qu’un projet de design soit considéré comme réussi – la réussite étant la seule vraie mesure de la qualité – il doit non seulement apporter une dimension esthétique, mais également résoudre le problème donné.
« UN DESIGNER RÉSOUT DES PROBLÈMES AVEC DES CONTRAINTES DONNÉES »
Tout travail que vous entreprendrez doit servir des objectifs. Votre rôle consiste à déterminer quels sont ces objectifs. C’est la première chose à faire avant de concevoir quoi que ce soit: demander pourquoi fait-on cela? Si la réponse n’est pas claire ou si elle n’existe pas, vous ne pourrez rien concevoir.
Vous êtes responsable du travail que vous mettez au monde.
Choisissez soigneusement les projets que vous acceptez. Améliorez la vie des gens. Assurez vous simplement que ce que vous faites a du sens et que vous ne vous contentez pas d’exploiter une niche.
2 – Trouver des clients
Trouver des clients est sûrement l’un des défis les plus intimidants du métier de designer. Les clients recherchent une certaine confiance chez ceux qu’ils engagent.
Les clients sont l’âme d’une entreprise bien portante.
Le manque de clients est la première cause de faillite des agences de design.
On accorde plus de valeur aux opinions des gens en qui on a confiance, et c’est plus rapide que de chercher soi-même.
Tout cela grâce aux merveilleuses propriétés transitives de la confiance.
Si vous essayez de choisir entre deux agences de design qui vous semblent aussi talentueuses l’une que l’autre, celle qui vous a été recommandée part avec un sérieux avantage.
Généralement, vous vous méfierez du client qui engage un designer par le biais d’une petite annonce tout autant que ce client se méfiera du designer qui a répondu à cette annonce.
Les clés pour obtenir ces recommandations sont simples :
- 1 – Soyez agréable dans votre manière de travailler
- 2 – Faites du bon travail
Comment obtenir des recommandations…
Tout ce que vous produisez sur un projet et chaque interaction avec un client contribue au développement de votre activité. Tous les projets réussis en amènent d’autres.
Soyez agréable, ne soyez pas gentil…
Efforcez vous d’être agréable. Personne ne vous engage pour être votre ami mais pour concevoir des solutions à des problèmes. Ne pas voir peur de contredire, de mettre en colère votre client et de lui dire de suivre vos conseils si il veut que ca fonctionne, bien sur de manière agréable.
Faites du bon boulot…
Un travail de qualité c’est la base du métier. Le fait d’être sympa et d’avoir un portfolio ne suffit pas, vous devrez convaincre vos clients potentiels que vous parviendrez à résoudre leur problème comme vous avez résolu ceux de vos clients précédents.
Soyez clair quand vous parlez de votre travail…
Sachez parler de votre travail de manière enthousiaste, précise et concise, il n’est pas impossible que cette personne se souvienne de vous et vous recommande quand l’occasion se présentera.
Développez votre réseau…
La recherche est une partie fondamentale du design. Le réseautage, c’est simplement de la recherche couplée à des bonnes manières.
Vous devrez exprimer avec de l’assurance et un intérêt sincère, ou bien vous ne serez pas désiré.
N’ayez pas peur de demander à des gens de vous recommander.
Soyez visible
« Personne ne saura ce que tu penses si tu ne publies pas tes opinions » J.Zeldman. Les gens doivent savoir qui vous êtes pour signer des chèques. Ecrivez, concevez!
Entrenez vos relations
La fin d’un projet ne doit pas marquer la fin de la relation avec votre client.
C’est en entretenant vos relations que vous obtiendrez de bonnes recommandations.
Si non seulement vous avez rendu un travail impeccable, mais vous l’avez fait en restant agréable, y compris une fois le projet fini. Vous êtes un bon contact à avoir ! Et tout le monde aime présenter des gens bien à d’autres gens bien.
Ne contactez pas systématiquement vos relations pour demander un service. Envoyez un email ou passez un coup de fil de temps en temps, juste pour dire bonjour.
Prenez des nouvelles, si leur entreprise a fait un truc génial, envoyez leur un petit mot, parlez-en sur Twitter et félicitez-les publiquement. A l’occasion invitez-les à déjeuner ou à boire un coup. Bien sur n’oubliez pas de leur dire que vous êtes toujours à la recherche de nouveaux projets, mais n’en faites pas le centre de conversation.
Faites honneur aux gens qui vous recommandent
Les gens qui vous recommandent, mettent leur réputation en jeu en se portant garant de vous. Vous devez donc vous appliquez au maximum. Non seulement vous prouverez que vous êtes fiable, mais vous verrez en plus un nouveau client satisfait rejoindre votre réseau.
En baclant le travail vous portez préjudice à la personne qui vous a recommandé.
Assurez vous que le client réponde à vos critères. Si vous estimez être le bon designer pour répondre au problème du client prenez le travail sinon expliquez lui ce que vous faites et faites de votre mieux pour le redirigez vers les bonnes personnes. Et un jour il aura peut-être le projet parfait pour vous.
Si vous donnez une idée claire et positive de ce que vous faites il vous recommandera à d’autre.
Les autres façons…
Les appels d’offres
Trouvez la personne qui a écrit l’appel et sympathisez avec elle, c’est la clé.
Les organisations envoient leur appel d’offres via recommandation.
Contact direct
C’est déjà assez dur d’obtenir un travail qui existe alors ne parlons pas de contacter quelqu’un pour un travail qui n’existe peut-être pas.
Cela dit si il y a un client pour qui vous voulez vraiment travailler, allez le chercher. Comme toujours, votre meilleure option consiste à passer par votre réseau. Une de vos connaissances connaît peut-être quelqu’un dans cette organisation.
La publicité
Soyez visible la ou le client pose son regard.
Les conférences
Un bon moyen pour rencontrer des clients potentiels ainsi que des confrères qui travaillent dans des organisations assez importante pour faire des conférences.
Tenez un blog sur vos centres d’intérêts
Un moyen de montrer que vous êtes sur de vous. Abordez des sujets qui vous passionnent. Parler du design d’un client potentiel pour qui vous souhaiteriez travailler.
3. Choisir les bons clients
Face à un client potentiel, vous avez la responsabilité de vous assurer que vous êtes le bon designer pour le projet, et vous vous devez de n’accepter que les projets qui sont à votre portée.
Pouvez-vous faire du bon travail pour ce client ?
Un client potentiel se demande s’il veut travailler avec vous, et vous vous demandez si vous voulez travailler avec lui. Essaie-t-il de résoudre un problème qui vous intéresse ? Possédez-vous les compétences clés pour l’aider ? Y a-t-il une place pour vous dans le processus de résolution des problèmes ? Peut-il vous payer ?
Comprend-il ce que vous pouvez lui apporter ?
Méfiez-vous du client qui a attendu d’avoir un plan parfait pour vous appeler et vous demander de faire du coloriage. S’il ne vous contacte pas pour définir une stratégie et résoudre des problèmes, ce n’est plus du design mais de la production. Et si vous faites du travail de production, vous n’avez pas le droit de vous prétendre designer.
Ne vous engagez pas dans un processus que vous savez défectueux. Une fois que vous aurez pris la mer. Vous ne pourrez pas convaincre le capitaine de faire demi-tour.
Vous ne débarqueriez pas chez un analyste de bases de données avec un schéma déjà fait. Ne venez pas chez un designer avec le dessins de votre boîte de thon.
Ne vous laissez pas rabaisser
Ne travaillez pas pour quelqu’un qui essaie de vous faire sentir qu’il s’abaisse pour travailler avec vous, même si c’est une tactique de négociation. Le respect mutuel est indispensable pour faire du bon travail.
Acheteurs réticents
Ne travaillez jamais avec quelqu’un qui vient vous voir à contre-coeur et qui ne comprend pas la valeur du design. Il aura des réticences à payer le prix et à fournir les efforts nécessaires pour faire bien les choses.
Dans tous les cas, un acheteur réticent s’attachera à prouver qu’il n’avait pas besoin de vous et essaiera de se désengager du processus.
Ce projet est-il essentiel pour leur activité ?
Mais quand un vendeur de slip vient vous voir dans l’idée de vendre des grilles pains, méfiez-vous.
Faite vous payer
Vous travaillez. Vous devez donc parler d’argent avec autant d’assurance que vous parlez de design.
Un client qui vous demande de travailler pour une rémunération inférieure à la moyenne du marché vous manque déjà de respect.
Ne travaillez jamais gratuitement.
L’argent est une part normale de toute transaction commerciale. Méfiez-vous des clients qui ne comprennent pas la valeur financière de ce que vous faites.
Le design, le vrai, n’est pas une perte sur le bilan de l’entreprise et ne doit pas être vendu ou acheté comme tel. Le design est un investissement en infrastructure qui aide au bon déroulement des affaires. Un bon design donne un produit ou un service plus efficace.
Rendre les clients meilleurs
Aidez vos clients à préciser leurs besoins.
Un bon designer doit cultiver une méthode productive pour obtenir les informations dont il a besoin auprès de ses clients.
Votre responsabilité éthique
Vous devez vous assurer que le projet de design que vous acceptez vaut le coup d’être réalisé. Absolument les enfants, je fais une place à l’éthique. Vous êtes responsable du travail que vous mettez au monde.
Vous vous définissez aussi par les clients avec lesquels vous travaillez, et vous ne pourrez être fier du travail accompli que dans la mesure où il est bénéfique pour la société.
Pour que ca fonctionne
La prestation de service est une histoire basée sur de bonnes relations.
Avant d’en démarrer une assurez vous que tous les éléments nécessaires à sa réussite sont réunis.
4. Facturer votre travail
Parlons d’argent sans gêne…
Au moment ou vous décidez d’être designer, vous vous êtes engagé dans un métier qui implique que de l’argent change de mains. Et vous espérez être le destinataire de cette transaction. Vous ne faites pas du design, vous vendez du design, et c’est un service précieux.
Comme dans tous les autres aspects du travail, l’assurance engendre l’assurance, et plus encore avec l’argent. Personne ne veut donner de l’argent à quelqu’un qui se comporte comme s’il ne le méritait pas ou ne savait pas quoi faire.
Si tu donnes ton devis à un client, que ca lui met une gifle et qu’il se plaint de la gifle, c’est que le devis n’était pas assez cher.
Le problème avec les designers ce n’est pas qu’ils ne savent pas combien facturer, c’est qu’ils ont peur de le faire!
Vous pouvez toujours négocier un prix à la baisse un prix trop élevé, mais vous ne pourrez pas rehausser un prix trop bas. Il n’y a rien de mal à essayer d’obtenir le meilleur prix pour votre travail.
Approche de la tarification…
Quand on achète quelque chose avec son argent, on lui accorde plus d’importance que si on l’a obtenu gratuitement. On en prend soin.
Combien faire payer…
Du point de vue d’un client, la tarification est opaque dans le meilleur des cas. Le mot design peut vouloir dire beaucoup de choses.
Il n’y a pas de grande différence entre « Combien coûte un site web ? » ou « combien coute une voiture »
Parfois vous demandez trop peu, parfois, vous gagnerez plus que vous ne devriez. Mais au final, des modèles commenceront à émerger.Avec l’expérience vous apprendrez à vous fier à vos calculs et à votre instinct.
Il y aura toujours quelqu’un de moins cher. Négocier vos tarifs mais n’essayez pas de concurrencer ceux des autres. Concurrencez-les par la qualité, la valeur et la justesse de votre travail.
Facturer en fonction de la valeur, pas du temps passé
Il existe des formules qui prétendent vous aider à calculer votre tarif en fonction de l’argent que vous devez gagner. Elles vous font additionner vos frais, votre loyer, vos fournitures, vos factures diverses etc.
Faites des recherches
Vous devez faire des recherches pour vous aider à monter une offre intelligente.
Etudiez également le marché. Il y a peut-être une bonne raison pour que personne n’ait jamais réussi à vendre des chaussettes dépareillées sur Internet.
Déterminer rapidement ce que le client veut vraiment
Attribuez un coût et un bénéfice à chaque élément, puis déterminez lesquels sont indispensables pour le projet et lesquels sont accessoires. Déterminez lesquels entrent effectivement dans leurs objectifs globaux.
Définissez clairement vos services
Assurez-vous que le client sait exactement pour quels services il vous paie, mais également pour quoi il ne vous paie pas.
Nous avons également remarqué que le fait de fournir un tableau de toutes les étapes nécessaires au lancement du site, en répartissant dans deux colonnes nos tâches et celles incombant au client, était une bonne manière de déterminer les services dont celui-ci ne pensait même pas avoir besoin.
Mais ca va me prendre qu’une heure !
Dans tous les cas, le client vous paie pour une solution, pas pour le temps que vous avez passé à la concevoir.
Les petits boulots apportent le même lot de problèmes que les gros, sans le budget et le temps pour s’y attaquer correctement.
Souvenez-vous qu’un petit boulot pour vous ne l’est pas forcément pour le client.
Donner son tarif
Essayez de donner une estimation large, on ne voit pas les détails mais l’on dirait un projet à 80000-120000e. A mesure que nous nous faisons une idée du projet, nous pouvons commencer à préciser une estimation et la communiquer au client afin de le préparer au moment ou il recevra notre devis.
Si vous pensez qu’un client risque d’être choqué par votre devis autant le savoir de suite. Avant d’avoir pris le temps de préparer une offre.
Rien ne doit surprendre dans votre offre
Une offre, de même qu’un projet de design, nécessite l’apport et le feedback du client. Commencez par une ébauche générale et soumettez-la au client pour déterminer tout ce qui pourrait entraver leur équipe et repérer les obstacles potentiels.
Dressez cette liste avec le client et demandez-lui qui doit être responsable de chaque partie du travail. Tout ce dont vous êtes responsable va dans votre devis.
Voici une liste d’horribles surprises à éviter:
- Travail de rédaction
- Développement back-end
- Localisation
- Production de vidéos et d’animation
- Illustrations sur mesure
- Migration de contenu
- Supports imprimés
- Personnalisation d’un système de gestion de contenu
- Référencement
- Maintenance
Vous devez user de votre charme et de votre enthousiasme pour convertir votre contact principal en un allié afin d’avoir déjà la bénédiction de quelqu’un quand viendra l’heure de présenter votre offre.
Présentez-la, ne l’envoyez pas !
Préparer une offre peut prendre tellement de temps et d’argent que vous sentirez déjà le parfum de la victoire quand vous l’aurez terminée.
Ne laissez jamais une offre se débrouiller toute seule. Une offre est un accessoire pour une présentation. Si vous le pouvez organisez une réunion avec les décideurs et vendez.
Pourquoi votre devis est plus cher que les autres…
Vous devez avoir l’air sacrément sur de vous pour démontrer que non seulement votre offre est correcte, mais que vous êtes le mieux placé pour faire ce travail.
Négocier…
Idéalement, votre prix doit pousser le client à négocier. Il ne faut pas qu’il soit haut au point de décourager toute négociation, mais vous ne devez pas non plus laisser de l’argent sur la table.
Si un client revoit votre tarif à la baisse, faites le tour de tous les éléments de votre offre pour voir ou vous pouvez faire des coupes. Ne baissez jamais le prix sans retirer quelque chose. Et ne retirez jamais quelque chose sans expliquer la perte que cela représente. Si la perte est mineure, alors il valait peut-être mieux le retirer de toute façon.
Souvenez-vous que le client ne serait pas en train de négocier s’il ne voulait pas déjà travailler avec vous. Alors négociez avec assurance. N’ayez pas peur de ne pas obtenir le boulot. Avoir de l’assurance, ce n’est pas savoir que vous avez raison, c’est accepter que vous puissiez avoir tort.
Pourquoi les clients pensent pouvoir négocier à la baisse…
Il est encore plus important de savoir répondre à cette situation quand elle se présente. Tenez bon. Vous avez donné votre prix. Et comme je vous ai dit , c’est leur role d’essayer d’obtenir une réduction. Il faut bien qu’il essaient, non ?
En résumé…
Le secret pour obtenir le prix que vous voulez, c’est de faire des recherches pour être sur de demander le bon montant, de le demander avec assurance et d’être prêt à laisser passer le projet si vous ne tombez pas d’accord avec le client.
5. Travailler avec des contrats
Le contrat permet de veiller à ce que tout se passe bien en spécifiant les responsabilités de chacun de manière détaillée dans un document écrit, signé par les deux parties.
Pourquoi un contrat ?
Un contrat établit la nature de la relation entre toutes les parties et définit des tas de trucs importants pour tout le monde:
- Quelles sont les règles de base de collaboration ?
- Combien d’argent change de mains et à quel stade ?
- Quels sont les livrables et quand doivent-ils être remis ?
- Que se passe-t-il en cas de retard ?
- Qui dispose de quels droits ? De quels droits dispose le client et à quel moment ? Quels droits conservez-vous ?
Et surtout le contrat doit déterminer ce qui se passe si le projet déraille.
Être empêtré dans un malentendu ou avoir à gérer un différend juridique vous empêche de vous faire payer pour votre travail, crée énormément de frustration, menace votre réputation (votre atout le plus important) et vous empêche de passer votre journée à faire votre travail de designer
Les conversations d’ordre contractuel doivent avoir lieu en personne
Dottez vous d’un avocat, il veille à ce que les contrats soient solides et m’aide à négocier avec assurance. Avec ses conseils, je suis suffisamment sur de moi pour demander le prix que je vaux sans brader mes droits.
Dès que vous souhaiterez passer au stade de pro, vous aurez un avocat. Pas besoin de l’emmener partout, travailler uniquement avec lui pour établir un bon contrat-maître pour couvrir vos besoins les plus fréquent surtout si vous êtes indépendant.
Votre avocat est un atout défensif et ne doit vous servir à attaquer que si c’est strictement nécessaire.
Parler de contrats avec les clients…
Il se peut qu’une entreprise plus importante refuse de signer votre contrat et vous propose de signer le sien. Auquel cas vous devrez le faire lire à votre avocat avant de le signer.
Les contrats protègent les deux parties…
Ce sont ces contrats implicites qui permettent à la société de fonctionner de manière harmonieuse.
Une bonne négociation révèle les malentendus
Certains termes essentiels, comme le prix estimé et les livrables principaux, sont définis quand vous négociez le cahier des charges avec votre client.
Qu’est ce qui fait un bon contrat ?
Tout d’abord il est bon d’avoir un contrat et un cahier des charges séparés. Un contrat définit la relation entre deux parties ou plus. Un cahier des charges définit un projet spécifique, alors qu’un contrat peut couvrir plusieurs cahiers des charges.
Si vous traitez avec une organisation importante qui a assez d’avocats pour vous pourrir la vie en levant le petit doigt, vous avez tout intérêt à vous protéger.
Cession de propriété intellectuelle une fois le paiement complet effectué…
Même si votre travail est sur le serveur du client, il vous appartient tant que vous n’avez pas été payé.
Indemnité de rupture (ou d’annulation)
Une indemnité de rupture vous évite de repartir les poches vides si un client décide d’annuler un projet pour des raisons qui échappent à votre contrôle.
Le contrat doit stipuler que si le client n’est pas satisfait du travail, il doit vous le faire savoir et vous donner une chance de résoudre le problème, mais au bout du compte il peut en pratique, décider de vous virer.
Clause d’indemnisation déraisonnable
Une clause d’indemnisation, signifierait que si le client était attaqué devant les tribunaux, il pourrait vous tenir responsable de ses pertes. Un individu ou une peitte agence ne peut tout simplement pas s’offrir l’assurance nécessaire pour couvrir ce genre de clauses, alors évitez-les.
Garanties
Une fois, un client m’a demandé une garantie, et je lui ai dit que je lui en donnerais une si nous pouvions ajouter une clause qui nous accorderait une prime en cas de dépassement des objectifs. Ce qui a clos la conversation.
Ce qu’un contrat ne fait pas
Un contrat n’évite pas les problèmes. Il se borne à définir ce qui doit se passer en cas de problème. Mais surtout, un contrat ne suffit pas au bon déroulement d’un projet.
Faire appliquer le contrat
En sortant le contrat à la moindre occasion, vous ne ferez que saper la relation. Gardez-le pour le moment ou les choses tournent vraiment mal. La plupart des projets n’en arrivent pas à ce stade.
Travailler avec des amis
Le piège dont je veux vous parler, ce sont les projets informels avec les amis. Le genre de projet ou ca vous ferait bizarre de demander un contrat.
6 – Rester fidèle à son processus
Votre processus, c’est ce qui vous permet de faire du bon boulot. Vous le développez et l’ajusterez tout au long de votre carrière. Parfois parce que vous aurez appris quelque chose, et parfois parce que l’industrie évolue et que vous devez vous adapter.
Pourquoi vous devez rester fidèle à votre processus…
Vous devez vendre votre processus. Quand un client vous engage, il engage également votre processus, et vous devez lui faire comprendre que c’est ce qui vous permet de faire du bon travail. Et vous devez le faire au cours de la phase de recrutement, pas après.
Vous ne demanderez pas la permission de travailler comme vous le souhaitez. Vous devez convaincre vos clients que votre méthode fonctionne en leur expliquant comment vous utiliserez votre processus pour répondre à leurs attentes. Et vous étayerez vos propos en leur montrant combien de fois ca a déjà marché. Et à chaque fois que vous y parviendrez, vous aurez un exemple de plus pour convaincre les futurs client.
Comment les entreprises essaieront de casser votre processus…
Dès que vous présenterez des images à des gens, vous devrez faire face à leur réaction. Ne vous mettez pas dans la position d’avoir à défendre votre travail avant d’avoir effectué des recherches pour savoir si vous avez raisons ou tort.
Travailler à votre place
Alors on pourrait simplement vous les donner et sauter toute cette phase. Oui, ces recherches peuvent nous aider, mais nous devrons quand même en faire de notre coté. Il ne suffit pas de faire des recherches, il faut les comprendre. Ce n’est pas un simple item qu’on peut rayer de la liste comme ca.
L’autre cas le plus fréquent, c’est le client qui développe des visuels de son coté. C’est un motif de rupture de contrat. N’acceptez jamais d’être en concurrence avec quelqu’un pour résoudre un problème qu’on vous a confié.
Si nous obtenons une réponse avant mercredi, nous pourrons continuer et respecter la l’échéance de vendredi. Mais si la décision n’est pas rendue avant 18h, ca nous renverra à lundi et ca déplacera tout le reste du calendrier.
Ignorer les objectifs du projet pour des raisons de politique organisationnelle
Parce que le PDG l’a dit. Tous les projets font face à une ou deux peccadilles d’un supérieur hiérarchique qui paraissent complètement absurdes à tout le monde. Vous devrez choisir les combats qui valent le coup d’être menés. Certaines demandes n’auront absolument aucun impact sur l’expérience globale ou sur le succès du site.
Essayer une nouvelle méthode tendance
Votre travail de designer consiste à faire la différence entre l’innovation et la mode, et de faire en sorte que votre client aspire à la première plutôt qu’à la seconde. Pour cela, vous pouvez lui montrer la dernière tendance en voie de ringardisation et rigoler un bon coup avec lui.
Comment assurer à votre client que tout va bien?
Ils accepteront votre processus du moment que vous leur présentez des résultats. Assurez vous qu’ils savent à quoi s’attendre et tenez-les au courant de votre avancement.
Un bon client se fiera à votre processus du moment qu’il est transparent, qu’il peut voir des résultats, et que vous êtes prêt à faire quelques entorses ici et là. Sans céder.
7 – Présenter un design
Un designer qui ne présente pas son propre travail n’est pas un designer. Présenter un travail, expliquer le raisonnement, répondre aux questions et recueillir du feedback, tout cela fait partie du métier. Si vous restez planté devant votre ordinateur pendant que quelqu’un d’autre présente le travail au client, vous n’aurez pas le droit de vous plaindre du feedback que vous obtiendrez. Les absents ont toujours tort.
Ca ne va pas se vendre tout seul
Arrêtez d’essayer de faire comprendre le design à vos clients et montrez-leur plutot que vous comprenez ce pourquoi ils vous ont engagé. Expliquez-leur comment les choix que vous avez fait contribueront à la réussite du projet. Ce n’est pas de la magie, c’est des maths. Montrez votre travail. Ne vous contentez pas d’espérer que quelqu’un comprendra, et ne leur en voulez pas s’ils ne comprennent pas – convainquez-les.
Pourquoi vous devez présenter votre propre travail
Quand un client vous parle par le biais d’un intermédiaire, vous ne l’entendez pas directement. Vous ne voyez pas son visage. C’est important. Bien souvent, la tête que fait quelqu’un en dit plus long que les mots qui sortent de sa bouche.
En tant que designer, vous devez devenir expert dans l’art d’interprêter ce qu’un client veut vraiment dire. Vous devez être présent pour demander des précisions. Vous devez gérer le processus de présentation aussi soigneusement que votre travail.
Si vous travaillez pour une agence qui ne vous laisse pas présenter votre propre travail, expliquez pourquoi tout le monde aurait à y gagner. Vous, le client et le projet. Si l’on ne vous laisse tout de même pas présenter votre propre travail.
Ayez un programme
Avant de vous retrouver dans une pièce avec un client, expliquez-lui pourquoi vous vous rencontrez. (Si vous n’êtes pas sur de savoir pourquoi vous vous rencontrez, c’est peut-être parcequ’il y a aucune bonne raison.)
Faites lui également savoir combien de temps doit durer la présentation et quel est le résultat attendu.
Soyez sur de ce que vous montrez
C’est votre réunion et cela ne doit faire aucun doute. Levez-vous. Tenez-vous au centre de la pièce. Annoncez qui vous êtes, ce que vous faites, réitérez les objectifs du projet et expliquez aux personnes présentes comment ce que vous vous apprêtez à leur montrer va leur permettre d’atteindre ces objectifs.
Mettez vos auditeurs à l’aise en leur faisant savoir qu’ils ont toute leur place dans cette pièce et que vous avez besoin de leur expertise concernant un produit ou un service, pas en matière de design.
Le design est un processus itératif qui demande l’implication totale du client à certains moments clés. Le but n’est pas toujours de présenter un travail fini: c’est de présenter le travail au bon moment.
Ne soyez pas arrogant. Avoir de l’assurance, c’est croire que vous allez réussir parceque vous avez fait des recherches, que vous comprenez le problème et que vous le pouvez avec le travail que vous présentez. Être arrogant, c’est croire que vous allez réussir sans avoir fait tout cela. Ne soyez pas ce genre de personnage.
Parlez d’objectif, pas de fonctionnalités
Votre présentation doit être axée sur des objectifs, par ordre d’importance. Le client poursuit plusieurs objectifs importants avec ce projet. Il aura hâte de voir comment vous y répondez.
Ne faites pas le tour du propriétaire
Eviter de présenter un design en faisant le tour du propriétaire et en partant du haut de la page pour finir au copyright sans parler des objectifs et des bénéfices. Ne faites pas perdre de temps à un client en lui détaillant tout ce qu’il peut déjà voir. Votre but est de lui expliquer pourquoi il a sous les yeux la meilleur façon d’atteindre ses objectifs.
Faites comprendre à vos clients que les critiques font partie intégrante du processus et de leur rôle. Nous préfèrons les critiques constructives et argumentées, mais même un bon « ne me montre plus cette horreur! » peut faire gagner beaucoup de temps à tout le monde.
Accepter d’avoir tort
Une partie du processus de design consiste à débusquer ces failles estimez-vous heureux de travailler avec un client intelligent. Ne continuez pas à essayer de vendre quelque chose qui ne fonctionne pas. Admettez que vous avez tort et exprimez votre reconnaissance pour le coup de main.
Concluez fermement
Finissez à l’heure. Respectez le temps de votre client et montrez-lui que le vôtre est tout aussi précieux.
Prenez l’habitude de ne jamais dire du mal de vos clients. Ce sont eux qui paient vos factures et qui mettent leur avenir entre vos mains.Ce sont des gens bien.
8 – Gérer le feedback
Vous ne pouvez pas compter sur vos clients pour qu’ils sachent vous donner le bon feedback au bon moment et de la bonne matière. En revanche, vous savez que vous et votre client avez le même objectif en tête : un projet réussi.
Préparer le terrain pour un bon feedback
Travaillez avec votre client pour établir un cycle de feedback qui convient à tout le monde. Par exemple, sollicitez un feedback 48h apres une présentation.
Dans tous les cas, convenez d’un cycle de feedback et mettez-le par écrit dans le cahier des charges. C’est une échéance qui vous vaudra, comme toute les autres, une tape dans le dos quand vous la respecterez et des remontrances quand vous la raterez.
L’acteur invisible
Quand vous vous embarquez dans un projet, vous devez déterminer qui vous donnera des informations, qui vous donnera du feedback et qui devra donner son accord. Vous saurez peut-être mieux que votre client qui sont ces gens.
Votre client n’est pas expert en feedback
En revanche, ils connaissent bien leur activité , et c’est ca qui vous intéresse. Vous voulez savoir si le travail de design répond aux objectifs stratégique du projet. Au besoin rappelez au client que c’est vous qui êtes l’expert en design et que son rôle est d’être l’expert de son entreprise.
Consignes de feedback
Concentrez-vous sur :
- Le ton global (correspond-il à votre entreprise?)
- Le style (la langue est-elle employée à bon escient ? Est-elle amicale ? Autoritaire ? Est-ce qu’elle inspire la confiance ?)
- La structure (trop dense ou pas assez ?)
Ignorez
- Le détail du contenu (pourquoi tout le texte est en latin?)
- Les éléments manquants (ou est le bouton pour s’abonner à la newsletter?)
- Tout ce qu’on ne vous a pas montré (j’ai des commentaires à propos de la page histoire de l’entreprise)
La plus importante de toutes les consignes
Beaucoup de designers se plaignent du feedback prescriptif, mais quand ils n’en reçoivent pas, ils se plaignent de ne pas savoir ce que veut le client. Oui notre réputation de casse-pieds est bien méritées.
Si quelque chose ne convient pas, dites-nous pourquoi et nous règlerons le problème. Nous voulons mériter notre salaire. Rappelez-le également dans vos consignes écrites. Vous n’êtes pas là pour exécuter les décisions du client en matière de design.
Recueillir le feedback à temps
Si vous pensez que vous allez dépasser un délai, informez-en immédiatement l’autre partie. Vous pouvez rater une échéance pour mille raisons, mais à moins que ne soyez pas mort, vous n’avez aucune raison d’oublier de prévenir l’autre partie.
La plupart des clients essaient de trouver des solutions parce qu’ils pensent que c’est leur rôle. C’est à vous de leur faire comprendre que c’est le vôtre.
Comment lire le feedback d’un client
Le client va vous dire des trucs bizarres, mais il fait vraiment de son mieux, alors ne lui en tenez pas rigueur. Ne communiquez ces commentaires à personne avant d’être sûr de pouvoir le faire d’une manière calme et rassurante.
Organiser le feedback
A faire : tous les aspects que vous pouvez changer immédiatement sans débat.
Points de désaccord : Tout ce qui va à l’encontre des objectifs du projet, perturbe le design, transgresse les conventions ou ne cadre pas avec la marque du client. Ou simplement les mauvaises idées.
A clarifier : Si il y a quelque chose que vous ne comprenez pas dans le feed-back du client, appelez-le et posez lui la question. N’hésitez pas de lire ses pensées. Une fois que vous avez clarifié le problème, déplacez le dans l’une des deux autres listes.
Récapituler le feedback avec votre client
A chaque fois que vous voyez votre client, vous avez la possibilité de renforcer le lien de confiance et de vous rappeler mutuellement pourquoi vous avez choisi de travailler ensemble.
Pour les points de désaccord, votre stratégie doit consister à plaider votre cause rationnellement. Expliquez pourquoi vous n’êtes pas d’accord, servez-vous de vos recherches, utilisez des données et des écrits pertinents sur le sujet. Faites comprendre à votre client que sa décision va à l’encontre des objectifs du projet. Et oui, servez-vous de l’esthétisme.
Après avoir récapitulé le feedback avec votre client, n’oubliez pas de détailler toutes vos décisions par écrit et de lui demander son approbation afin que vous soyez tous les deux sur la même longueur d’onde pour la suite.
Quand les clients font des maquettes
Il n’y a rien de plus inutile qu’un feedback sous forme de maquette.(Qu’elle ait été commise sous Photoshop, Powerpoint ou Word). Rien. Je suis sérieux. C’est contreproductif. La meilleur chose à faire, c’est de prendre vos pécautions. Oui, mettez le dans le contrat. Vous devez être capable d’éviter ce problème avec l’un de vos outils de designer. A savoir votre incroyable talent de persuasion.
Si votre client pense que cela ne va pas, expliquez lui que ce qui compte plus que tout le reste c’est son raisonnement qui est indispensable pour résoudre le problème. Demandez lui de faire le lien avec les objectifs définis au début du projet.-
9 – Se faire payer
Faites vos devoirs
La première étape consiste à déterminer tout ce qui affecte la rapidité du paiement. Faites des recherches et prêtez attention aux détails. Et ne négligez pas les évidences.
Ont-ils de quoi vous payez ?
Même si vous avez très envie de travailler avec quelqu’un, ne vous mettez pas dans une situation où votre rémunération dépend d’un hypothétique investissement. Ce n’est pas votre guerre. Vous avez déjà une entreprise à faire survivre.
D’ou vient l’argent qui doit servir à vous payez ?
La plupart des grandes entreprises allouent le budget avant les ressources, alors quand GlobalMegaCo vous appelle, il est probable que le budget ait déjà été réservé, quand il s’agit de la start-up de Joe qui vend des ronds de serviette, l’argent peut être là ou non. C’est à vous de vous en assurer. Comment ? En le demandant. Pendant la phase de prospection, il y a deux questions à poser au sujet du budget. 1. Quel est votre budget ? 2. A-t-il été approuvé ?
Si le client rechigne à répondre à l’une de ces questions vous avez un problème. Généralement, c’est la première question qui leur reste en travers de la gorge. Certains clients pensent que c’est une technique de manipulation pour établir votre devis en fonction de leur budget. Et ils ont raison. Si vous me dites que vous avez 200000€, et que je pense que c’est approprié, je vous montrerai à quoi ressemble une solution de design à 200000€. Si vous avez 40000€, je verrai si je peux trouver une solution à 40000€. Mais ce seront deux solutions différentes. Je ne vous facturerai pas 200000 pour une solution à 40000 juste parceque vous en avez les moyens. Mais je ne veux pas non plus perdre mon temps à concevoir une solution à 200000 si vous avez un budget de 40000€.
Plus vous aborderez les questions financières maladroitement avec vos clients, moins les clients inexpérimentés se sentiront à l’aise pour vous répondre, et moins les vétérans seront enclins à vous faire confiance.
Certaines questions seront facile à élucider. La plupart du temps, il suffira de demander gentiment. Le fait que vous sachiez poser les bonnes questions aura d’ailleurs plutôt tendance à inspirer confiance au client. Vous pourrez obtenir d’autres réponses par le biais des journaux, de blogs ou de votre vaste réseau de connaissances. Vous ne trouverez peut-être pas la réponse à toutes vos questions, mais vous devriez obtenir l’essentiel.
Le processus de traitement des factures
Une fois que vous vous serez assuré que l’entreprise a assez d’argent pour travailler avec vous, vous devrez trouver la personne qui signe le chèque. C’est facile dans une petite organisation et pas impossible dans les autres. Mais n’attendez pas qu’un paiement soit en retard pour le faire. Faites-le pendant la phase de recherche.
Il est dans votre intérêt de savoir exactement à quel processus votre facture sera soumise, qui assure le contrôle de chaque étape, combien d’étapes se trouvent entre vous et l’encaissement, quelles sont les méthodes de paiement possibles et quels problèmes elles peuvent poser. Plus il y a d’étapes, plus il y a d’obstacles potentiels.
La structure de l’organisation est le facteur le plus important
N’allez jamais voir le supérieur de votre contact. Si vous court-circuitez votre contact à la compta, elle retiendra vos factures en otage pour l’éternité. Et puis c’est un sale coup. Sans compter que si vous espérez continuer a travailler avec ce client, vous aurez toujours une barrière entre vous et votre argent.
Fixer les conditions de paiement
Pour les non initiés, les conditions de paiement désignent l’accord passé entre vous et votre client concernant la date limite de paiement. Ells sont synonymes d’abribus. Comme l’abribus dans lequel vous dormirez parceque vous avez accepté des conditions qui ne servaient pas vos meilleurs intérêts et que vous ne pouviez plus payer votre loyer.
N’acceptez pas des conditions, qui ne vous conviennent pas. Négociez. Comme toujours, les deux parties essairont de servir au mieux leurs intérêts. Comme toujours, les deux partie essaieront de servir au mieux leurs intérêts. Vous proposez 15, ils répondent 60. Que répondez vous ? 30 ? Qui vous a appris à négocier ? Campez sur vos positions. Ne craquez pas le premier. Si vous répliquez avec 30 tout de suite, vous finirez par accepter 45. Souvenez-vous qu’il se battent pour gagner 30 jours d’intérêts. Vous vous battez pour assurer votre survie.
Méfiez vous des entreprises qui vous paient comme si c’était un service qu’elles vous rendaient. Vous offrez un service utile contre une rémunération juste et convenue entre les deux parties.
Surtout n’acceptez jamais des conditions défavorables pour obtenir un boulot. Il y a pire que d’être pauvre. En l’occurence être pauvre et obligé de consacrer son temps à quelqu’un.
Structurer les paiements
L’exemple du tailleur. Si vous allez voir un tailleur pour faire du sur mesure, il vous fera un costume à votre taille avec les matériaux de votre choix. Si vous décidez de le laisser tomber et de ne pas aller récupérer ce costume, il ne lui restera plus qu’à essayer de trouver quelqu’un qui est non seulement taillé comme vous, mais qui a les mêmes goûts. Ce qui est pratiquement impossible. Il ne va pas perdre de temps à essayer. Pour minimiser ses pertes et ses engagement, il va donc vous demander des arrhes. Maintenant, vous avez tous les deux des intérêts en jeu. Il investit du temps et des matériaux; vous avez investi de l’argent. Si votre tailleur est malin, il négociera un deuxième paiement durant la séance d’essayage. Ainsi il couvre le temps passé sur votre costume à différentes étapes et minimise les pertes potentielles. Quand le costume est enfin prêt, vous versez le dernier paiement et vous repartez avec. Vous récupérez également un reçu, l’équivalent de la cession de propriété intellectuelle dans notre petite analogie.
Gérer les retards de paiement
La première règle en matière de retard de paiement, c’est de rester calme. Vous ne devez en aucune circonstance aller faire un scandale dans le bureau d’un client pour vous faire payer.
La plupart des retards de paiement sont causés par une mauvaise organisation. Un petit nombre est dû à un embarras (le client n’a plus d’argent). Et plus rarement encore, c’est un acte de malveillance.
Quant aux clients mal intentionnés : c’est pour ceux-là que vous avez un avocat. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour récupérer l’argent qui vous est dû de bonne foi. Et si vous échouez, lachez votre avocat.
Ce que vous pouvez faire quand les finances ne suivent pas
Parfois vos rentrées d’argent ne seront pas là à temps pour payer vos factures. Encore, une fois, vous pouvez éviter cela en échelonnant vos factures. Diversifiez vos rentrées d’argent avec des petits boulots qui paient vite et des gros boulots qui paient plus afin d’avoir un afflux constant d’argent entre les gros paiements.
Mais si vous êtes à la tête d’une entreprise, allez le voir et demandez lui; c’est un service courant. Par précaution, prévoyez au moins deux mois de paie.
Gardez la tête haute
Vous pouvez faire en sorte de minimiser cette éventualité : assez de recherches pour être sur de ne pas vous embarquer dans un nid à problème, un travail de qualité, une bonne relation avec le client, un bon contact à la comptabilité et un accord mutuel sur les conditions de paiement.
Et si il ne fallait retenir qu’une chose, n’abandonnez pas de l’argent qui vous est dû. Allez le chercher. Vous avez travaillé pour le gagner, vous vous êtes investi honnêtement et vous méritez une juste compensation. Dépassez votre gêne d’argent.
10 – Travailler avec les autres
Une grande partie de ce livre vous a appris à vous protéger des autres. (Le reste vous a appris à vous protéger de vous-même.) Jusqu’à présent, nous avons essentiellement parlé des clients. Mais au fil de votre carrière, vous allez devoir apprendre à traiter avec de nombreuses autres personnes pour faire votre travail. Que vous travaillez seul ou en équipe, il est essentiel que vous sachiez écouter et communiquer avec les gens qui vous entourent.
Au cours de votre carrière vous devrez travailler avec beaucoup de gens différents. Ce sera à vous de déterminer quelle est la meilleure façon de communiquer avec chaque client et chaque collègue. Et cela nécessite d’écouter et de comprendre ce qui les motive. Il faut de l’assurance, une bonne conscience de soi et de la discipline pour nouer des relations qui fonctionnent. Vous devez savoir ce que vous cherchez à obtenir dans ces relations, connaître les inquiétudes et les angoisses de l’autre.Et vous devez avoir une idée claire du rôle de chacun dans le processus. Si vous avez les mêmes objectifs en tête, que vous respectez le talent, le temps et les opinions de l’autre et que vous savez comment communiquer vos besoins pour atteindre ces objectifs, vous ferez du bon travail.
Travailler avec d’autres designers
Tant que les designers ne commenceront pas à se soutenir les uns les autres et à mettre leurs compétences en commun, ils ne pourront pas s’attendre à ce qu’on les prenne au sérieux.
Ensemble, c’est mieux
Travailler avec d’autres designers (talentueux) fait de vous un meilleur designer, et c’est essentiel pour votre développement professionnel, tout particulièrement au début de votre carrière.
Il est préférable de travailler avec des designer qui vous contredisent. Ils vous forceront à défendre chacune de vos décisions !
Si vous ne parvenez pas à défendre votre travail devant un designer avec qui vous échangez des blagues tous les jours, vous ne parviendrez pas à convaincre un client exigeant.
Les critiques de vos pairs
Vous devez avoir de l’assurance, de l’intelligence et un esprit ouvert pour permettre aux autres de rendre votre travail meilleur.
Arrêtez la compétition agressive
La perception (ou la réalité) de la compétition empoisonne les relations de travail entre designers.
Si vous travaillez avec un client, assurez-vous de trouver ses designers internets. Leurs connaissances seront une ressource extraordinaire pour quelqu’un de l’extérieur. Si vous êtes un designer internet et que votre entreprise a fait appel à un designer externe, efforcez-vous de la rencontrer.
Mon premier directeur artistique
Les designers sont un mélange exaspérant d’esprit de compétition et de manque d’assurance.
Comme tous les animaux, nous avons soif de reconnaissance.
J’ai eu la chance de rencontrer un designer du nom de Matt au début de ma carrière. Il m’a invité à déjeuner et nous avons commencé à parler design. Il m’a posé des questions sur l’entreprise. Et commence à me faire part de ses idées pour le rapport annuel. Pour finir, on a travaillé dessus ensemble. Il me donnait des tâches à accomplir, on se donnait du feedback mutuellement. Il a en quelque sorte été mon premier directeur artistique. Et il m’a montré tout ce qu’on pouvait accomplir ensemble plutôt qu’en se tirant dans les pattes.
Les règles pour travailler avec d’autres designers
Le respect
Vous ne pourrez pas travailler avec quelqu’un que vous ne respectez pas. Trop souvent, nous choisissons de ne pas respecter les gens pour la simple raison qu’ils ont des idées, des points de vue et une manière d’aborder les problèmes différents des nôtres. Au risque de rater une occasion de découvrir une nouvelle perspective. Il y a toujours quelque chose à apprendre en travaillant avec un autre designer, que ce soit un vétéran grisonnant ou un petit jeune.
Des rôles clairs
Pour travailler ensemble sans vous marcher dessus ni faire deux fois le même travail, vous devez établir des rôles clairs. Définissez les responsabilités de chacun. Convenez d’un processus de feedback. Selon les circonstances, une chaîne de communication avec le client pourra être nécessaire.
Aussi difficile que cela puisse être, une fois que vous décidez qu’un autre designer est en charge d’une partie du problème, vous devez lui faire confiance. Communiquez régulièrement. Donnez vous des feedback honnête. Si son travail est mauvais, dites le lui, et cherchez d’autres solutions possibles ensemble.
C’est parfois très très dur de ne pas arracher la souris d’un autre designer. Mais c’est un manque de respect total envers l’autre designer. C’est gacher l’occasion de lui apprendre quelque chose. Et surtout, c’est le signe que vous ne vous fiez pas tant à votre capacité de donner du feedback qu’à votre talent d’exécution.
Les objectifs du projet passent en priorité
Qui a eu cette idée ? On s’en fout, du moment que c’est une bonne idée. Si toute l’équipe parvient à se réunir autour d’un objectif commun, les chances d’atteindre cet objectif augmente exponentiellement. Pendant qu’on perd notre temps à se demander si telle transition était l’idée de jim ou de betty, on n’est pas en train de l’implémenter.
Ne suivez pas l’itinéraire de quelqu’un d’autre
Tout ce que vous direz à propos de son travail sera utilisé contre lui. C’est une chose de se disputer honnêtement un projet, c’est autre chose que d’apporter son aide pour virer un autre webdesigner.
Les autres collègues dans le bureau
Travailler avec d’autres gens, c’est simple : comprenez ce qu’ils veulent, et faites en sorte qu’ils comprennent ce que vous voulez. Le reste, c’est du détail.
En regardant une émission du style, Tous ensemble. Je me suis tourné vers ma partenaire Erika et je lui ai dit c’est comme ca qu’il faut qu’on travaille ! Nous devons impliquer tout le monde dans le projet dès le départ.
Les chefs de projets
Vous savez ce qui est génial avec les chefs de projets ? Ils sont chargés d’un projet. Ils font en sorte que le temps et le budget soient utilisés à bon escient. Ils affectent des ressources et s’assurent que vous faites bien le travail que vous devez faire.
De même que vous êtes responsable de la qualité d’un projet, le chef de projet est chargé de le rendre à temps, en faisant un maximum de profit. Cela ne veut pas dire que vous ne voulez pas tous les deux la même chose, mais que vous êtes chacun responsable d’une partie du projet.
Le chef de projet se fait également la voix du client. Il veille à ce que ses exigences soient respectées et garde un contact régulier avec celui-ci.
Donnez des délais réalistes, respectez les échéances, comprenez la portée de votre travail. Soyez quelqu’un sur qui on peut compter.
Les documentalistes
Si le chef de projet est la voix du client, le documentaliste parlera directement aux gens ciblés par votre travail pour connaitre leurs habitudes habitudes et leurs penchants. De bonnes recherches sont inestimables pour savoir si vous suivez la bonne voie.
La réussite de chaque projet dépend de l’écho qu’il trouve auprès de son public cible. Et votre documentaliste est votre oeil sur ce public. Traitez-le bien.
Les designers d’information
Ils établissent la structure des informations : comment chaque pièce s’assemble, comment aller du point A au point B, les taxonomies, les principes d’organisation, les catégories, etc. En clair, il définit la place de chaque élément et ses modalités d’accès.
Idéalement, les deux parties doivent travailler en étroite collaboration pour définir les possiblités avant d’exécuter leurs tâches de leur côté. Résolvez ensemble, exécutez séparément.
C’est ce qu’on appelle du développement en cascade. Parce que vous avez envie de les mettre dans un tonneau et de les jeter dans un torrent.
Prenez des photos. A un moment, vous devrez tout ressortir et documenter pour le client. Communiquez et partagez régulièrement l’avancement de votre travail, vous aurez d’autant plus de chances de vous mettre d’accord sur une bonne solution.
Tout le monde. Est-ce qu’on peut arrêter de se chamailler, maintenant. Ca devient fatiguant.
Les développeurs
Si vous êtes un designer Web, vous devriez savoir programmer.
Tant qu’on a pas commencé à coder, on ne fait que regarder des peintures de sites Web. Nous échangeons des idées à un rythme soutenu en commentant mutuellement notre travail. Je ne lui donne pas des éléments à construire, nous y travaillons ensemble, plus vite nous nous mettons à programmer, plus vite nous pouvons commencer le processus d’itération.
Nous prenions des décisions meilleures et plus rapides parce que le design et le développement s’informaient mutuellement. Si j’avais essayé de faire une maquette pour chaque format et que je les avais données à Jim pour qu’il les code, ces erreurs auraient été implémentées et il nous aurait fallu plusieurs jours pour toutes les débusquer.
Ce sont des plaies, et bien souvent ce sont des plaies inachevées qui ne ressemblent pas vraiment au produit fini. Ne perdez pas de temps à mettre à jour des images quand le client vous paie pour un site web.
Les marketeurs
Il y a des bons marketeurs et des mauvais marketeurs, tout comme il y a des bons et des mauvais designers. Un bon marketeur travaille pour votre public. Un mauvais marketeur travaille pour vos annonceurs. Un bon marketeur travaillera avec vous dans le but de créer la meilleur expérience possible pour vos clients. Son principal souci est de s’assurer que le site reste à flot de savoir si vous travaillez avec un mauvais marketeur.
Ensuite, acceptez le fait que vous faites vous aussi du marketing. Vous êtes des créatures de persuasion par nature. Essayez simplement de persuader les gens de faire mieux. A commencer par vous-même.
Les spécialistes en stratégie de contenu
Puisque ce livre est bien avancé, je crois que je peux vous donner quelques mauvaises nouvelles. Pratiquement personne ne vient sur les sites que vous concevez pour votre super design, sauf pour ceux quiveulent vous piquer les idées. Les gens viennent pour le contenu. Le design permet de le trouver facilement et de prendre plaisir à l’utiliser; mais ce n’est pas le contenu. Le Web est fait de contenu. Le design, c’est ce qui le maintient en place.
Les spécialistes en stratégie de contenu aident les clients à organiser et à planifier tout ce contenu. Si vous en avez un à votre disposition, commencez à travailler ensemblbe dès le départ et régulièrement. Vous ne pouvez pas créer un contenant si vous ne connaissez pas la taille du contenu.
Quel que soit le type de design, il y a deux questions fondamentales à poser : à qui est-il destiné ?Et que met-on dedans ? La stratégie de contenu permet de répondre à cette deuxième question. Et cette réponse doit guider le processus de design. On ne fait pas rentrer un gorille dans un panier à chat.
Se retrouver aux commandes
Statut dans l’entreprise et développement professionnel
Mais êtes-vous obligé d’abandonner ce que vous aimez faire pour gagner d’argent? Et quel genre d’entreprise promeut ses employés en les empêchant de faire ce qu’ils font de mieux ?
A mesure que vous avancerez dans votre carrière, il vous paraîtra normal d’avoir de plus en plus de responsabilités et de gagner plus d’argent en contrepartie. Mais souhaitez-vous être chargé du travail lui-même ou des gens qui le font ? De tous ceux que je connais qui ont accepté un emploi pour le titre alors même qu’ils savaient qu’ils ne feraient plus le travail qu’ils aimaient, il n’y en a pas un qui pense que c’était une bonne décision, il n’yu en a pas un qui pense que c’était une bonne décision avec du recul. Pas un seul.
A un certain point de votre carrière, vous aurez un choix a faire pour passer à l’étape supérieure. Souhaitez-vous lancer votre propre agence ? Devenir directeur du design dans une grande entreprise ? Ou un consultant très demandé qui travaille six mois de l’année depuis sa villa d’architecte sur la Côte ?
La plus grande réussite de steve job n’étais pas d’avoir conçu un quelconque produit, mais d’avoir conçu Apple. Vous arriverez peut-être à un stade où vous ne concevrez plus des produits ou des sites web, mais où vous concevez les équipes qui les conçoivent. Et pour finir, vous concevrez, les entreprises dans lesquelles ces équipes conçoivent.
Diriger les autres
Même le meilleur designer de tous les temps a des limites. Au bout d’un moment, soit vous serez tellement couvert de succès que vous devrez trouver un moyen de travailler plus sans que vous devrez trouver un moyen de travailler plus sans devenir dingue, soit votre entreprise décidera que vous êtes trop précieux pour faire le boulot d’une seule personne. Ce qui implique d’engager d’autres designers. Ce qui signifie que vous devrez les diriger. La meilleur façon de tirer le maximum d’un designer qui a atteint un certain niveau, c’est de lui demander d’apprendre ce qu’il sait à d’autres designers. (Assurez-vous juste d’être responsable de la qualité de leur travail, et pas simplement leur supérieur hiérarchique.)
La première règle pour diriger les autres consistes à vous débarrasser de cet ego. Ou du moins à le rediriger. Il n’est plus question de vos talents de designer, mais de votre capacité à travailler avec les autres pour produire quelque chose de bien.
Donnez à vos collègues suffisamment de marge pour qu’ils se trompent. Non pas pour que vous puissiez voler à leur rescousse, mais précisément pour qu’ils sachent que vous ne le ferez pas. Il doivent apprendre à chuter avant d’apprendre à se relever.
Vous savez qui aime qu’on regarde par dessus son épaule? Personne. Vous devrez donc établir un lien de confiance. Dans les deux sens. Ce qui signifie que quand vous regarderez par-dessus l’épaule de votre designer, vous serez le seul à le faire. Pas vous et le chef de projet, pas vous et toute l’équipe. Juste vous. Vos designer doivent se sentir suffisamment protégés pour oser vous avouer qu’ils sont bloqués. Et savoir qu’ils peuvent vous faire confiance pour résoudre leur problème.
Dans les deux cas, vous devrez jouer franc jeu avec eux et leur expliquer comment votre relation va fonctionner et qui est le patron. Ils doivent comprendre qu’il y a un moment pour contester et un moment pour acquiescer et faire ce que vous leur demandez, parce que ce moment arrivera. Au final vous avez la responsabilité de rendre du bon travail à votre client
Avant d’engager un designer, je lui exprime très clairement où je pense qu’il se situe en termes de talent et d’expérience. Je lui dis également la progression que j’attends de lui en six mois, et comment nous allons l’aider à y parvenir. S’il es d’accord avec le diagnostic et prêt à fournir les efforts nécessaires pour répondre à nos attentes, nous l’engageons. Et à chaque fois que j’embauche un designer, je cherche un fond celui qui pourra un jour prendre ma suite.
Être le patron
Que vous soyez le designer principal d’un projet, le chef d’un groupe de designer, le directeur d’une entreprise ou le capitaine d’un navire, la réussite de votre équipe dépend d’un leadership fort.
Les hierarchies plates sont un mensonge
Moi, leur patron. Et je les avais abandonnés. Les gens veulent bien faire. Ils ont besoin d’un objectifs à atteindre. Et c’est à vous de fixer ces objectifs.
Engagez des gens plus intelligents que vous
Et si vous essayez vraiment de monter une équipe de gens intelligents, estimez-vous heureux de ne pas avoir la place du plus intelligent. Vous devez juste être suffisamment intelligent pour les convaincre de travailler avec vous et conserver leur intérêt.
Apprenez à vous excuser
Vous ferez des bêtises. Des grosses. Vous devrez les reconnaître, les nettoyer et passer à autre chose. Je n’ai jamais retenu une faute contre un employé, mais je ne tolère pas les gens qui sont incapables d’admettre leurs torts. Et quand l’erreur arrive jusq’au client, c’est vous, le patron, qui devez lever la main et en assumer la responsabilité.
Sachez vous séparer de quelqu’un
Virer quelqu’un ne procure aucun plaisir. Mais quand quelqu’un fait mal son travail, il donne du fil à retordre aux autres employés, surtout dans une petite entreprise. Et c’est injuste pour eux. Il est également injuste de laisser quelqu’un poursuivre un travail dont vous ne le pensez pas capable.
Communiquez clairement avec vos employés. Faites-leur un topo régulier sur la qualité de leur travail. S’ils se comportent mal, donnez-leur des conseils pour corriger le tir dans un certain délai. Vous ne devez jamais virer quelqu’un qui ne s’y attend pas.
Conclusion
Vous êtes tous des designers. Vous êtes tous aussi bons ou mauvais que vous choisissez d’être. Et vous avez tous la possibilité de laisser une empreinte positive sur le monde avec votre travail. Ne prenez pas ça à la légère. Et maintenant, au boulot.
Plus d’informations sur le livre « Métier Web Designer » :
Source(s) :
MIKE MONTEIRO, Métier Web Designer. Editions EYROLLES. Paris : 2012, 144 p. (A book apart, n°7) ISBN 978-2212135275